Un cadre participe en moyenne à 10 réunions par semaine, soit au final un total de 27 journées de travail. Un investissement d’autant plus douloureux que 3 réunions sur 4 n’aboutissent à aucune décision* !
Si les règles et processus de la réunion efficace sont globalement identifiés, leur mise en œuvre rencontre des difficultés et donne des résultats incertains, et ce pour 2 raisons principales :
- Le processus de réunion doit être défini pour atteindre un objectif précis. Il est par conséquent amené à changer suivant l’objectif à atteindre « À chaque objectif son process. » Chaque réunion constitue de fait un cas particulier, auquel ne peut répondre un seul processus standard.
- Pour les réunions rituelles installées de longue date, les comportements et habitudes des participants sont tellement ancrés qu’ils deviennent impossibles à transformer, le fonctionnement collectif et la routine ayant pris le pas sur les bonnes volontés individuelles.
Face à cette situation sclérosée, les réunions liées à des démarches de transformation ouvrent un nouvel espace d’expérimentation, vierge de tout historique et d’habitudes anciennes. Elles offrent un contexte favorable dans lequel il sera facile de construire sur mesure des process de réunion transformatifs qui généreront de nouveaux comportements chez les participants.
En lien avec la stratégie d’entreprise, l’implication des équipes et la conduite du changement, la conduite de réunion représente à la fois un levier de transformation et un gain de performance collective.
* étude OpinionWay avril 2017